vendredi 1 janvier 2010

Le retour

Ouh là là, ça fait 3 semaines que... rien ? Et après, je m'étonne de ne pas avoir de lecteurs !
Aujourd'hui 1er Janvier, le pays se remet lentement de sa cuite annuelle. Moi, ça ne m'a jamais branchée, le réveillon du Nouvel an. Ce truc de DEVOIR faire la fête à tout prix, d'être obligé de se sentir super heureux d'enterrer l'année qui vient de s'achever, de hurler "Bonne année !" à qui veut l'entendre, même aux gens dans la rue, à qui on ne daigne même pas accorder un regard le reste du temps... Non, vraiment, je n'aime pas ce réveillon-là. (Par contre, Noël c'est pas pareil, il y a les cadeaux.)
Je me souviens nettement qu'au nouvel an 1992, j'étais triste pour 1991. Comme si c'était un vieil ami qui venait de mourir. Bizarre, hein ? Surtout que ça ne m'a plus fait cette impression depuis. Et que j'avais 9 ans à l'époque.
Par contre, j'aime bien le 31 Décembre. Hier par exemple, je suis allée à la plage avec mère & frangin, on a mangé des churros. Le soleil était en train de se coucher. Il y avait d'autres gens qui déambulaient comme nous, on entendait des djembés au loin, quelqu'un faisait du cerf-volant. Gros nuages noirs accrochés aux collines, qui promettaient l'orage. Lumière bleue, crépusculaire.
Puis ça a été le retour à la réalité, les courses de dernière minute : avons-nous assez de vin pour ce soir ? Aurons-nous assez à manger ? (Alors que le frigo est plein à ras bord depuis le 15 Décembre...)
Après dîner, la revanche de la revanche au Trivial Pursuit édition Histoire de France. Bref, un réveillon comme je les aime : sans cotillons, sans tenue de soirée, sans mecs bourrés relous, sans inconnus à qui on se retrouve à souhaiter la bonne année avec un sourire forcé alors qu'on ne les recroisera sûrement jamais...