Alors me voilà parmi la foule des grands jours, je file d'abord voir Claire Paulhan pour lui acheter un 2ème exemplaire du "Carnaval" de Mireille Havet, sur lequel je reviendrai quand je l'aurai lu. Claire Paulhan me reconnaît de la soirée vernissage, elle semble ravie que quelqu'un lui achète 2 livres comme ça, coup sur coup. Entre-temps, j'ai "googlisé" sa maison d'édition et suis tombée sur une interview fort intéressante où elle raconte dans quelle circonstances elle a eu les journaux intimes de Mireille Havet entre les mains. L'histoire classique de la vieille malle oubliée dans un grenier, qui n'arrive que dans les romans. Du coup elle m'a donné plein de cartes postales avec un portrait de Mireille H. et un extrait de son journal, et j'ai filé vers la séance de dédicaces de Diglee avec l'idée de lui donner une carte, elle qui est fan des années 20, ça l'intéresserait sûrement.
Heureusement que je suis arrivée tôt car il y a déjà une petite queue devant le stand de Manolosanctis. Ils sont là tous les deux, côte à côte, Renart en collégien anglais, Diglee en robe vaporeuse crème, gilet léopard, collants noirs, trop la classe ! Je vais d'abord faire dédicacer la "Base Neptune" de Renart, je repars avec un petit dinosaure d'espèce indéterminée, que je choisis pour sa couleur bleue Marie-Antoinette, puis je me mets dans la file de Diglee pour la dédicace de son "Georgie Soichot, à Renaud". C'est marrant de les voir en vrai tous les deux, et ayant lu le blog de Diglee j'ai l'impression de les connaître déjà. Je reconnais aussi la meilleure potesse Chloé, qui est avec eux sur le stand.
C'est enfin mon tour ! Je demande une Lady Gaga, Diglee a l'air plutôt ravi ! En élève appliquée, elle va même chercher un de ses magazines pour retrouver une page de photos de Lady Gaga et s'en inspirer.
Je regarde attentivement sa façon de dessiner (il faut vraiment que je m'y mette aussi), prends quelques photos-souvenirs. Je lui demande une femme des années 20 pour Nadège, elle fait un dessin trop canon, je suis jalouse, je préfère limite celui-là...
(Oui je sais, il faut vraiment que je m'achète un scanner.)
Puis c'est déjà terminé, Renart met aux enchères (gratuites) son sandwich rosette-beurre, j'ai la flemme d'aller voir d'autres stands, je quitte le Salon du Livre.
