
... avant de terminer enfin Lucien Leuwen. Ça fait au bas mot trois mois que je suis dessus, et j'ai beau adorer Stendhal, j'ai du mal à digérer ce pavé de 690 pages qui est resté à l'état de brouillon, d'après ce que j'ai compris. Surtout que j'ai l'édition des années 60, sans notes de bas pages, sans notice explicative du contexte historique, de quels personnages se réfèrent à quelles personnes réelles... Et comme le XIXème siècle c'est la partie du programme d'histoire qui vient toujours en dernier et que les profs la bâclent parce que c'est la fin de l'année, c'est chaud de comprendre toutes les subtilités du système politique de l'époque : les "juste-milieu", les "ultras" (royalistes), les légitimistes, les républicains...
Vient s'ajouter à ce flou artistique le fait que je ne prenne plus le métro pour aller travailler, et donc que j'ai moins d'occasions d'ouvrir le bouquin. Il est donc compréhensible que ma lecture avance à la vitesse d'un escargot handicapé...
Mais tournons-nous vers l'avenir et choisissons d'ores et déjà le digne successeur de Lucien Leuwen : si j'en crois l'ordre chronologique de mes achats de l'année dernière, je devrais ensuite passer à "J'habite dans la télévision" de Chloé Delaume. À moins que ce ne soit "Un truc soi-disant super auquel on ne me reprendra pas" de David Foster Wallace qui soit le prochain sur la liste. Dans les deux cas, un changement d'ambiance radical : ça me convient parfaitement.