Voici donc un premier specimen, que vous rencontrerez en plein Cantal, perdu près d'Aubrac (je ne vous conseille pas de vous pointer là-bas de nuit) :
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Et en voici un 2ème, plus proche de nous puisqu'il se situe à Louveciennes, non loin de la maison où Anaïs Nin passa quelques années de sa vie. Il faudra d'ailleurs que je lise un de ses bouquins, depuis le temps que j'en entends parler.
Louveciennes recèle d'autres trésors : le château où Elisabeth Vigée-Lebrun vécut ses trente dernières années.
Je rappelle pour le rang du fond qu'Elisabeth Vigée-Lebrun était la peintre préférée de Marie-Antoinette, on lui doit ses portraits les plus célèbres : "Marie-Antoinette de Lorraine Habsbourg, reine de France et ses enfants" (avec le berceau vide qui contenait à l'origine son quatrième enfant, mort en bas âge), et surtout, le portrait dit "à la rose" qui fut créé en remplacement du "Marie-Antoinette en chemise", jugé trop indécent - une simple robe de mousseline blanche ne convenant pas au statut d'une reine de France.
À Louveciennes, j'ai été surprise de constater que Madame Vigée-Lebrun a vécu jusqu'à un âge très avancé pour l'époque (87 ans), et surtout, qu'elle a survécu à la Révolution. Elle est née la même année que Marie-Antoinette (1755) et est morte en 1842. Ça veut dire qu'elle a vécu environ trois fois plus longtemps que la reine guillotinée. Elle a dû connaître plusieurs vies...
