dimanche 12 janvier 2014


Je suis allée voir "Don Jon" dimanche dernier.
(SPOILER ALERT) La scène où il roule dans sa caisse, vers la fin du film, en chantant à tue-tête parce qu'il est heureux, au lieu de brailler sur les autres comme un con, m'a été complètement gâchée par la crainte qu'il croise une autre bagnole et qu'il y ait un gros crash d'un coup, comme ça, sorti de nulle part.
(Ce qui était hautement improbable vu le reste du film, mais c'est souvent quand on s'y attend le moins que ça arrive.)

Vous avez remarqué ? Dans de nombreux films, quand on voit un personnage seul dans sa bagnole, il finit souvent par avoir un accident. 
Ou un personnage dans un autre moyen de transport. Un personnage seul parmi des figurants. Je pense à Camille dans son bus dans "Les Revenants", Anne Hathaway sur son vélo dans "Un Jour". Amber en bus dans "Docteur House". L'accident horrible de "Etreintes brisées". Toutes des scènes "sursautantes" (je déteste sursauter devant un film).
Toutes ces scènes sont peut-être responsable de ma demi-phobie de la bagnole, de mon incapacité à me décider à passer le permis, de ma peur de prendre la route avec des gens que je ne connais pas très bien.

dimanche 1 décembre 2013

Il me dégoûte.
C'est ce que je lui ai dit en partant de la soirée.
A Etienne, le guitariste de mon groupe.
Déjà, il m'a appris ce soir qu'il a quitté sa meuf il y a un mois (!). Même si je m'y attendais un peu, je suis quand même un peu triste pour lui. Enfin, je le serais s'il faisait preuve d'un peu plus d'humilité.
Mais Etienne est un mec, et les mecs, comme chacun sait, sont des connards.
Il a donc passé la soirée à se frotter à l'ensemble de nos collègues féminines.
Excepté moi. (Encore heureux.)
Mais s'il n'y avait que ça.
Ça fait justement environ un mois qu'il me snobe ouvertement. Et ce soir, c'était flagrant : dès qu'on se retrouvait dans le même cercle de discussion, il trouvait une excuse pour fuir ("Tiens, j'irais bien fumer une clope...").
Et puis, de temps en temps, je me retournais vers lui, et l'apercevais en grande discussion avec Axelle, ou un bras passé autour de l'épaule d'Anne (quand est-ce qu'elle se barre en Inde, celle-là?), ou en train de danser avec Camille.
Par contre, à moi il n'a visiblement rien à dire.

On joue ensemble dans un groupe. On est censés être potes, complices, et que sais-je encore. Mais ce n'est vraiment pas le cas.
A l'agence, on se parle à peine. Mais il déjeune régulièrement avec Axelle et Alex (les Inséparables), ils se mettent d'accord à mi-voix, sans convier personne d'autre - Diego à la limite -, et soudain, pouf ils sont sortis.

Il va se taper Axelle, je le vois venir gros comme une maison - si ce n'est pas déjà fait.
Tout ce que je leur souhaite, c'est qu'ils se gavent mutuellement, à force de se voir tous les jours parce qu'ils bossent dans la même boîte. Ou juste parce qu'elle serait la "girlfriend de transition".

Ptain mais un mois, quoi ! Si je ne lui avais pas demandé ce soir pourquoi il a l'air chafouin en ce moment, il me l'aurait caché encore combien de temps ?..


Voilà pourquoi j'ai quitté la soirée en lui glissant à l'oreille : "Tu me dégoûtes."
J'ai juste eu le temps de le voir se retourner vers moi avec un regard perplexe, je ne sais même pas s'il a compris.

Sur le chemin du retour, je me fredonnais la chanson de Warpaint : "Nobody ever has to find out what's in my mind tonight"...


dimanche 29 septembre 2013


Et voilà, encore un weekend de foutu.

Enfin, foutu... Disons que quand on se lève à midi, sans pour autant se coucher beaucoup plus tard que d'habitude, finalement le weekend ne dure qu'une journée.
Hier j'avais rendez-vous chez mon coiffeur, et en sortant de chez mon coiffeur j'aime bien appeler ma copine Sandrine qui habite à 2 pas, pour un petit café impromptu. Je me suis longuement épanchée sur mon frère qui est manifestement devenu un gros abruti (mais ce sujet mériterait à lui tout seul l'ouverture d'un autre blog), peut-être même légèrement enflammée (je crois que j'ai fait fuir les filles de la table de derrière parce que je parlais fort). On s'est donné rdv pour un ciné le soir même.
Pendant tout ce temps je me disais que je devrais plutôt rentrer chez moi pour avancer dans mes bouquins, jouer un peu de basse, être seule. Et aujourd'hui j'ai passé la journée à glander chez moi en me disant que je devrais sortir et voir des gens.
Donc ce fameux ciné : Blue Jasmine. Entre San Francisco & New York. Déjà 2 ans que je suis allée à San Francisco et ce film a soulevé une envie aigüe d'y retourner fissa. Je songe à tenter un échange d'appart l'été prochain, mais il faudrait surtout que je mette à profit l'été en question pour passer mon permis. Surtout qu'avec le permis je pourrais bouger dans la Napa Valley, au Yosemite Park, au Lac Tahoe, et rouler sur le Golden Gate Bridge cheveux au vent, au lieu de rester coincée dans le centre-ville comme la dernière fois.
Mais ça serait aussi tellement plus cool de ne pas y aller seule... avec mon mec, par exemple. Enfin, si j'en avais un. Il semblerait qu'il n'y ait plus aucun mec de 30 ans, beau, drôle et célibataire, à Paris. Le stock est épuisé. Ils se sont tous fait mettre le grappin dessus par des meufs plus ou moins intéressantes, plus ou moins jolies. Il m'arrive de croiser des jeunes mères dans la rue et de me dire "Waouh, ce gros thon a réussi à se trouver un mec et se faire engrosser ? Rien n'est perdu pour moi !" Je suis une personne horrible, je sais.
D'un autre côté, je n'envie pas les gens qui sont en couple. C'est tellement chiant, tellement... bobo. Je ne veux pas me caser parce qu'il FAUT se caser. Mais je ne veux pas devenir une vieille fille non plus.

Aujourd'hui dimanche, ma grande sortie du jour a été LE MARCHÉ. Un des marchands, plutôt mignon au demeurant, m'a draguée ouvertement, et ce qui m'aurait fortement saoûlée il y a encore quelques mois m'a carrément flattée (bon, ça va qu'il était mignon). Je ne suis pas non plus desperate au point de le ramener chez moi avec mes tomates et mes courgettes. Mais quand même, je suis à 2 doigts de réactiver mon compte Adopte un mec. Enfin on y trouve surtout des ados attardés et des hipsters prétentieux, alors faudrait que je cherche un autre site... Mais j'y connais rien... Et puis comme dit ma pote Poupoule, merde, j'habite à Paris, qui compte plus de célibataires que tout le reste de la France réuni, et les soirées y sont tellement plan-plan que j'en suis réduite à rencontrer les gens sur internet...

Pourtant, jouer de la basse dans un groupe devrait m'attirer tout un tas de groupies mâles - c'est quand même l'avantage principal du truc. Tim, le guitariste, m'a raconté un jour qu'il avait d'abord commencé par la basse, puis qu'il était passé à la gratte parce que ça ramène plus de filles. Et finalement, soit que les mecs osent pas, soit qu'ils pensent que je couche avec un des gars du groupe (voire tous) (voire tous en même temps), personne ne vient jamais m'aborder à la fin des concerts. Résultat, dans ce groupe où je suis la seule nana, tous les gars sont sur-maqués, et je suis all alone.
Cette question me taraude un peu trop, peut-être. Mais ça m'aura au moins permis de ressusciter ce blog moribond depuis (waouh!) Novembre 2011.


Une autre question obsédante, c'est Black Rebel Motorcycle Club a.k.a Le Groupe De Ma Vie (oui plus que Hole, j'avoue, pardonnez-moi my lord car j'ai péché). Je suis obsédée par leur "Specter at the Feast" depuis environ 3 semaines. Je n'écoute que cet album, je me réveille avec, je l'écoute en bossant, puis encore une écoute ou 2 en prenant l'apéro. Album tout simplement PARFAIT de bout en bout. Même les ballades qui d'habitude me donnent envie d'appuyer sur "skip", sont hautement écoutables. J'appréhende le jour où ils vont sortir un album qui va me décevoir - chose qui m'est arrivée avec tous les autres groupes sauf eux.

lundi 28 novembre 2011

VOILÀ.


Il y a eu celui qui a trompé sa meuf avec moi entre Liège et Paris. Puis qui a fini par la larguer, et que j'ai continué à voir par intermittences, sans se soucier du lendemain. Puis que j'ai perdu de vue pendant des années, sauf un ou deux mails. Puis que j'ai revu un soir de Septembre, à l'occasion d'un concert de son groupe à Paris. Rien n'avait changé entre nous, et tout avait changé. Il s'est casé avec une autre meuf, lui a fait un gosse quasiment tout de suite, a acheté une maison pour sa petite famille. Double vie de rockstar et de bon petit mari, sans pour autant que cela altère son grain de folie, ni l'affection que je lui porte. J'ai toujours été dans l'ombre de sa vie, et je préfère presque ça. "Tu seras toujours un danger pour moi", m'a-t-il dit.

Il y a eu celui que mon amie N a gardé au secret pendant 8 ans avant de me le présenter. La première fois, c'était à une terrasse près du Bataclan en Août 2010, je distinguais à peine ses yeux derrière ses ray-ban, il m'avait plu mais évidemment il était maqué. Deuxième rencontre cet automne, peu avant mon départ pour San Francisco. Sa meuf l'a largué, il est au trente-sixième dessous, j'ai envie de lui sauter dessus mais aussi de le laisser refroidir un peu. Un mec ramassé à la sortie d'une relation de 3 ans, ce n'est jamais sain.
Donc je prends mon mal en patience, je provoque les rencontres du dimanche soir, mais ça prend du temps, beaucoup de temps d'attirer son attention. Et pour peu qu'il ait quelqu'un d'autre en vue...

À San Francisco, premier samedi soir au pub, un mec assis deux tabourets plus loin, sirote une Oatmeal Stout en regardant le base-ball à la télé. Je jette un coup d'oeil dans le miroir derrière le bar, et je m'aperçois que ce mec est vraiment pas mal. Et tout seul, en plus. Alors je prends mon courage à deux mains et je l'aborde, ou je le regretterais toute ma vie. Et effectivement il est plus que pas mal, il est cool et fun et il m'emmène dans sa maison victorienne boire du vin de la Napa Valley et nous raconter nos vies. Au moment de passer dans sa chambre, il me prévient que he is talking to a girl at this moment, et que he doesn't think she would appreciate him having some other girl sleeping with him. Je suis donc reléguée au sofa, jusqu'à ce qu'il craque et qu'il m'invite à le rejoindre dans son lit, "on condition we don't do anything" (la bonne blague). Ce fut un agréable moment, except for les ravages de l'alcool (des deux côtés). Le lendemain à l'aube, nous avons marché dans des rues désertes de film américain, et il m'a fait un hug pour me dire au revoir.

Il y a ce mec canon dans ma nouvelle agence, dont je me demande s'il connaît au moins mon prénom. Un solitaire, qui déjeune souvent dans son coin, et que je croise rarement parce que pas du même côté de l'agence, pas sur les mêmes projets. Mais avec la chance que j'ai, il est sûrement maqué (ou gay).

Et puis il y a le voisin du 4ème gauche, que je n'ai croisé que trois fois dans les soirées chez les uns et chez les autres - mais la troisième était la bonne. Hier soir il m'est apparu sous un jour nouveau, car la voisine du 4ème droite m'a entre-temps certifié la main sur le coeur, croix de bois croix de fer, que j'ai un ticket avec lui. Je l'ai observé à la dérobée, ai apprécié son regard caressant, la présence de son corps près du mien... Il a quand même fallu que je le tire par la main jusque chez moi. Et là, le couperet : il est amoureux d'une autre fille qui est fiancée par ailleurs, donc il n'a pas de place pour quelqu'un d'autre - et tout ce que j'ai trouvé à dire a été "C'est l'histoire de ma vie, ça !"

dimanche 24 juillet 2011

LES TRUCS HORRIPILANTS AVEC LES FRINGUES

- La culotte trop serrée, qui rentre dans le c**
- La culotte trop lâche, qui descend avec le pantalon
- Les seins qui débordent par-dessus le soutif
- Le foulard (ou les manches) qui tombe devant juste quand on est en train de faire la vaisselle
- Le t-shirt qui remonte au-dessus du nombril
- Le pantalon taille basse qui laisse voir le c** quand on s'accroupit
- Le sac à main qui tombe tout seul de l'épaule quand on marche dans la rue et qu'on a les mains prises par le parapluie, le téléphone...